FORMATIONS A LA UNE

Prise en charge, en kinésithérapie, des torticolis et déformations crâniennes positionnelles du nourrisson : rééducation et autorééducation

Depuis la loi de 1992, interdisant le couchage des nourrissons sur le ventre, on observe une augmentation du nombre de plagiocéphalies associées ou non à un torticolis. Cette asymétrie du crâne du nourrisson, caractérisée par un aplatissement de l’occiput, que l’on appelle familièrement le « syndrome de la tête plate », devient un véritable problème de santé puisque le nombre de prises en charge augmente graduellement. Cette dernière devra être précoce afin d’éviter des dommages posturaux collatéraux (complications mécaniques, maxillo-faciales, cervico-brachiales, voire cognitives). Considérant que cette dysfonction crânienne pédiatrique pouvait conduire à des complications notables, la HAS a soumis 2 documents portant sur la prévention des risques de plagiocéphalie chez le nourrisson.
– Une fiche mémo destinée aux professionnels de santé,
– Un document d’information destiné au public.
Décision n° 2017.0086/DC/MRAPU publiée au Bulletin officiel de la Haute Autorité de Santé le 27 juin 2017, portant sur le droit d’alerte prévu à l’article L.161-37 du code de la sécurité sociale.

04/05/2023 - 05/05/2023
   NANTES
  
Amélioration du process de rééducation du genou douloureux, traumatique et post-opératoire

La prise en charge, en rééducation chez l’adulte, des pathologies du genou reste assez complexe car cette articulation est portante, avec un compromis difficile entre la stabilité, la force, l’endurance et la mobilité chez des patients souvent sédentaires. Les masseur-kinésithérapeutes sont souvent dépourvus et investissent dans des plateaux de rééducation lourds avec des machines assez onéreuses. Ces rééducations nécessitent des séances souvent longues dont la durée peut rapidement devenir une contrainte pour le patient, voire même une source d’abandon de la kinésithérapie.
Au-delà de ces difficultés organisationnelles, les patients n’ont pas les outils pour participer à l’obtention de l’amélioration de la fonction et l’entretien du résultat dans le temps. N’ayant pas accès au même matériel en dehors du cabinet de kinésithérapie, le patient ne peut pas être acteur de sa prise en charge et poursuivre les exercices à domicile. Cela s’observe tant pour la prise en charge conservatrice que post-opératoire. Les revues de littérature de Florez-García&al en 2017 et Jacobs&al en 2021 montrent que les rééducations basées sur l’autonomisation du patient dans le cadre de la PTG permettent des résultats identiques à une rééducation en cabinet. Les travaux de Walker&al en 2020 ainsi que ceux de Culvenor&al font la promotion aussi des programmes de rééducation basés sur l’autonomisation du patient après ligamentoplastie de genou. On retrouve le même constat, suite aux publications de Teo&al 2020 et Yilmaz&al 2019, pour la rééducation du genou douloureux, notamment dans le cade de la gonarthrose.
Il est donc important de faire évoluer nos pratiques en rééducation afin de permettre au patient d’être acteur de sa prise en charge et de l’amener vers une autonomisation. Ces améliorations, en terme de pratiques professionnelles, doivent s’opérer dès le début de la prise en charge, lors de la réalisation du diagnostic kinésithérapique, afin de construire un plan de soin partagé qui défini des objectifs communs et une prise en charge participative avec des échéances au niveau des résultats attendus.

26/05/2023 - 27/05/2023
   NANTES
   FABRI Stéphane
PILATES - niveau 1 « essentiel »

Les instabilités lombo-abdo-pelvienne et les pathologies fonctionnelles qui en découlent sont démontrées. Le Pilates permet une ré-harmonisation entre muscles locaux et muscles globaux au niveau du « Core »...

01/06/2023 - 03/06/2023
   MERIGNAC
   MAILLARD Chloé
EHPAD : Bilan d’entrée et prise en charge du sujet âgé

La population française vieillit (10 millions de français ont plus de 65 ans), véritable « Papy boom » avec de nombreuses entrées en EHPAD de personnes âgées dépendantes.

En EHPAD, jusqu’à 70% des résidents chutent une fois dans l’année, dont la moitié au moins deux fois!
Près de 12 000 personnes âgées décèdent à la suite d’une chute.

Les capacités d’adaptation au risque de chute accidentelle déclinent régulièrement avec l’avancée en âge, et plus particulièrement lors de son admission en EHPAD. De nombreux facteurs intrinsèques ou extrinsèques peuvent favoriser la chute. Les conséquences en termes de mortalité et de morbidité justifient une démarche de prévention systématique.

La prévention des chutes de la personne âgée devient donc un enjeu majeur de santé publique ! Elle est une des priorités des EHPAD, qui comporte la population la plus à risque puisque fragile, polypathologique et/ou dépendante.

Afin de prévenir et de prendre en charge ce risque de chute, il est indispensable de travailler en pluridisciplinarité, tout au long du parcours du patient.
Les recommandations HAS, de la SFG et des Gérontopoles permettent de faire évoluer nos outils d’évaluation et de favoriser les échanges entre professionnels, mais aussi entre professionnels et patients et de permettre au masseur-kinésithérapeute de se positionner, par son expertise, en référent de la prévention des chutes et du maintien de l’autonomie.

La stimulation continue des capacités des patients, par l’ensemble des équipes de soins, permettra aussi d’augmenter leur autonomie et ainsi de prévenir les risques TMS des soignants, dans un esprit Gagnant patient-Gagnant soignant.

02/06/2023 - 03/06/2023
   NANTES
   OLIVON Damien