FORMATIONS A LA UNE

Relaxation : Le training autogène de Schultz

Vous connaissez les désastres du stress chronique sur l’organisme.
Parmi vos patients, combien auraient besoin, en complément de vos soins habituels, d'apprendre à se relaxer ? Sûrement beaucoup !
Vous ne savez pas à qui les adresser ? Pourquoi ne pas leur apprendre vous-même ?

19/06/2025 - 21/06/2025
   NANTES
   LEROUX Claire
Prise en charge des syndromes douloureux musculosquelettiques : raisonnement clinique et repérage des drapeaux rouges

La kinésithérapie moderne ne se limite pas seulement à la rééducation technique où le professionnel est seulement considéré comme l’exécutant d’une prescription médicale. La kinésithérapie joue un rôle crucial dans le système de soins de santé en contribuant au diagnostic kinésithérapique et à la réorientation des patients en cas de signes incompatibles avec la rééducation. Le triage en kinésithérapie est un processus essentiel permettant de déterminer rapidement la gravité des problèmes de santé des patients, d'identifier les situations nécessitant une attention médicale urgente et de planifier un traitement adéquat. De plus, dans un contexte où les professionnels de santé sont de plus en plus sollicités, la capacité des kinésithérapeutes à effectuer un triage efficace devient indispensable. Le vieillissement de la population, l'augmentation des maladies chroniques et la surcharge des systèmes de santé renforcent la nécessité d'une prise en charge rapide et adéquate des patients. La formation des kinésithérapeutes en matière de triage et de repérage des drapeaux rouges vise à répondre à ces défis croissants.
Cette action permettra une amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. En maîtrisant le raisonnement clinique et le repérage des drapeaux rouges, les kinésithérapeutes peuvent améliorer significativement la pertinence des soins prodigués. Une évaluation initiale précise permet de mieux orienter les patients vers les techniques de rééducation appropriés, réduisant ainsi les risques de complications et optimisant les résultats thérapeutiques. Le repérage des drapeaux rouges est crucial pour identifier les signes de pathologies graves qui peuvent survenir en cours de traitement et nécessitant une prise en charge médicale précoce voire urgente. Cette compétence permet de distinguer les douleurs d’origine musculosquelettiques des conditions potentiellement dangereuses, assurant une sécurité maximale pour les patients. Un triage efficace permet d'optimiser l'utilisation des ressources de santé. En identifiant correctement au cours d’un traitement de rééducation, les cas qui nécessitent une intervention médicale et ceux qui peuvent poursuivre leur traitement en rééducation, les kinésithérapeutes contribuent à réduire la surcharge des urgences et à améliorer la gestion globale des patients. Cette formation est également une opportunité pour les kinésithérapeutes de renforcer et d'actualiser leurs compétences professionnelles. En effet, seuls les praticiens qui ont bénéficié d’une formation initiale après la réforme de 2015 ont eu dans leurs cursus scolaire un enseignement sur le raisonnement clinique, triage et repérage des drapeaux rouges. Cette action fournit aux participants, quelque que soit leur année de diplôme, des outils et des méthodes basés sur les dernières avancées scientifiques et cliniques, les rendant plus compétents et confiants dans leur pratique quotidienne. Enfin, en étant mieux formés au triage et au repérage des drapeaux rouges, les kinésithérapeutes peuvent mieux collaborer avec les autres professionnels de santé, notamment les médecins dans le cadre de l’exercice coordonnée. Cette synergie est essentielle pour une prise en charge efficace des patients.

05/09/2025 - 06/09/2025
   NANTES
   FABRI Stéphane
Rééducation du Syndrome Douloureux Régional Complexe et éducation thérapeutique pour une meilleure autonomie du patient

Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC), ou algodystrophie, peut concerner l’ensemble l’appareil musculosquelettique et survient le plus souvent après un traumatisme, parfois même minime, et engendre des conséquences parfois très importantes sur l’autonomie du patient, en fonction de la localisation et des incapacités induites. Il touche plus souvent les personnes âgées (moyenne 51-75 ans).
Il existe toujours des mythes et croyances sur ce syndrome, parfois retransmis par des soignants. Il est important d’expliquer au patient la physiopathologie, les avancées médicales et les traitements adaptées aux symptômes.
Un consensus existe pour reconnaître l’importance de la rééducation fonctionnelle pour les personnes souffrant d’un SDRC. Il faut prendre en charge très rapidement ces patients afin qu’ils ne s’enferment pas dans leur douleur. L’éducation thérapeutique du patient va diminuer ses doutes et ses craintes, et lui permettre de participer activement à son traitement.
Le rééducateur doit, par des techniques appropriées, conserver ou restaurer la fonction déficiente. L’apprentissage d’une gymnastique douce, effectuée régulièrement à domicile, permet de récupérer en douceur les raideurs capsulaires, améliore la trophicité de la région atteinte et progressivement apporte une diminution de la douleur, afin de redonner au patient une autonomie dans sa vie de tous les jours.

05/09/2025 - 06/09/2025
   NANTES
   LE LARDIC CLAUDE
Prise en charge kinésithérapique des lymphœdèmes secondaires après cancer du sein

Le cancer du sein concerne chaque année près de 60.000 nouvelles patientes. Premier cancer féminin, il est un réel problème de santé publique responsable d’un nombre de décès de l’ordre de 12.000. La stratégie thérapeutique est basée le plus souvent sur la triade Chirurgie- radiothérapie-traitement médical. La prise en charge précoce grâce aux campagnes nationales de dépistage améliore le pronostic. Les progrès réalisés permettent d’obtenir des courbes de survie atteignant 87% à 5 ans.

Si la survie est améliorée, la qualité peut être altérée par l’apparition d’un lymphœdème du membre supérieur ou la crainte de sa survenue. Les innovations thérapeutiques ont permis une désescalade des traitements à la fois chirurgicaux et radiothérapiques qui a limité la fréquence de cette séquelle. Les techniques du ganglion sentinelle et la radiothérapie conformationnelle associées à de nouvelles séquences radiothérapiques diminuent ce risque. Néanmoins les méta analyses permettent de déterminer un risque global d’apparition de 20% limité à 5% si les patientes ont bénéficié d’un ganglion sentinelle. La formation développe ces données pour que les kinésithérapeutes actualisent leurs connaissances. `

Pour comprendre son apparition, les kinésithérapeutes apprennent dans cette formation les facteurs causaux de cette séquelle vasculaire invalidante. Ils apprennent à reconnaitre ces facteurs dans le parcours de la patiente. Ceux-là sont bien établis grâce aux résultats des dernières méta analyses qui y seront partagées. Les responsabilités du type de chirurgie axillaire et de la radiothérapie sont mises en évidence. Les dernières découvertes ont démontré l’existence de gènes prédisposant au lymphœdème mais sur lequel les kinésithérapeutes ne peuvent intervenir.

Dans cette formation, l’enseignement du traitement du lymphœdème se base sur les recommandations des sociétés savantes internationales et nationales, des référentiels d’associations de soins de support et de la HAS.

Toutes les techniques enseignées sont basées sur des preuves (Evidence based practice) et des publications.
L’International society of lymphologie (ISL) recommande un traitement physique associant, drainage manuel, traitement compressif et activité physique sous bandages de décongestion. Ces recommandations sont la trame suivie pour cette formation.

Dans cette formation le drainage manuel enseigné fait l’objet de ses dernières actualisations. Il est basé sur la démonstration de ses effets (lymphoscintigraphie, phléthysmographie, lymphographie à la fluorescéine).
Les bandages de décongestions font l’objet d’une adaptation à chaque patiente. C’est un soin personnalisé basé sur l’aspect clinique. Leurs adaptations et contre-indications sont enseignées en fonction des recommandations de la HAS.

Cette formation concernant le traitement kinésithérapique des lymphœdèmes après cancer du sein opéré a pour but d’améliorer les pratiques kinésithérapiques en les actualisant sur les bases des dernières démonstrations. Ainsi les kinésithérapeutes pourront participer à l’amélioration de la qualité de vie des patientes. Le partage des résultats de séries publiées de lymphœdème traités permet aux kinésithérapeutes de situer l’ambition de la décongestion du volume du lymphœdème.

L’éducation en santé est un autre volet enseigné dans cette formation, avec l’auto prise en charge de leur lymphœdème par les patientes elles-mêmes.
Cet aspect est des plus importants pour une affection chronique définitive.
Les kinésithérapeutes apprendront des auto soins pour que les patientes deviennent actrices actives de leur traitement. De cette manière elles gagnent en autonomie, en indépendance et qualité de vie. Cure de déclive, auto drainage, auto bandage sont autant d’outils thérapeutiques pour contrôler leur lymphœdème et éviter sa réapparition. Les kinésithérapeutes apprennent à partager leur savoir.

La prévention de l’aggravation du lymphœdème est actualisée par le partage des résultats d’une méta analyse. Les recommandations anciennes basées sur des suppositions sont écartées au profit de celles basées sur les preuves d’études prospectives. Sont enseignées les attitudes positives de soins actifs et des conduites d’évitement sont apprises. Ce volet de la formation comble la demande de la patiente car elle partage la réalisation de son traitement avec son kinésithérapeute.

Enfin le rôle de l’activité physique adaptée (APA) pour la qualité de vie qui permet un allongement de la vie des patientes est rappelé. L’APA n’est pas responsable de l’apparition d’un lympœdème mais possède au contraire un rôle préventif de son apparition. Cette donnée est essentielle, elle est largement rappelée dans la formation car elle est aussi un vecteur de la qualité de vie après les traitements des cancers du sein.

La fatigue est une des séquelles les plus fréquentes décrites par les patientes après cancer du sein. Les kinésithérapeutes apprennent à la reconnaitre et à la respecter pour adapter leurs séances de rééducation.

Dans cette formation, on insistera sur le respect de la personne. La réalisation des séances de rééducation s’appuie sur les recommandations des sociétés savantes kinésithérapiques et médico-chirurgicales, la HAS... Cependant, selon la situation de la patiente (douleurs, soins palliatifs) pour des questions humaines et d’éthique des adaptations de ces protocoles sont proposées. Elles respectent les capacités physiques et psychiques de la personne.

Au final, cette formation permet aux kinésithérapeutes d’améliorer la prise en charge des patientes après cancer du sein dans le cadre de ce qui est convenu d’appeler les soins de supports ou soins palliatifs.
Cette formation s’adresse autant aux kinésithérapeutes libéraux qu’à ceux travaillant en hospitalier ou institution.

09/09/2025 - 10/09/2025
   NANTES
   FERRANDEZ Jean-Claude