Depuis la loi de 1992, interdisant le couchage des nourrissons sur le ventre, on observe une augmentation du nombre de plagiocéphalies associées ou non à un torticolis. Cette asymétrie du crâne du nourrisson, caractérisée par un aplatissement de l’occiput, que l’on appelle familièrement le « syndrome de la tête plate », devient un véritable problème de santé puisque le nombre de prises en charge augmente graduellement. Cette dernière devra être précoce afin d’éviter des dommages posturaux collatéraux (complications mécaniques, maxillo-faciales, cervico-brachiales, voire cognitives). Considérant que cette dysfonction crânienne pédiatrique pouvait conduire à des complications notables, la HAS a soumis 2 documents portant sur la prévention des risques de plagiocéphalie chez le nourrisson.
– Une fiche mémo destinée aux professionnels de santé,
– Un document d’information destiné au public.
Décision n° 2017.0086/DC/MRAPU publiée au Bulletin officiel de la Haute Autorité de Santé le 27 juin 2017, portant sur le droit d’alerte prévu à l’article L.161-37 du code de la sécurité sociale.
Formation proposant la prise en charge manuelle et en Dry Needling des syndromes myofasciaux douloureux, dans le cadre des syndromes abdomino-lombo-pelviens. Cet enseignement est basé sur les recherches scientifiques récentes en thérapie myofasciale dans le domaine des syndromes abdomino-lombo-pelviens. Elle peut compléter une formation académique en pelvi-périnéologie ainsi que la formation que nous proposons sur la prise en charge des structures ostéo-articulaires, neurales et myofasciales impliquées dans les syndromes abdomino-lombo-pelviens.
Chez l’adulte, l'œdème accompagne des pathologies diverses d'origines variées, veineuses, lymphatiques ou intriquées veino-lymphatiques.
Son traitement, par des moyens simples et adaptés, peut être proposé dans la majorité des cas.
Le drainage manuel et les compressions sont des outils simples et efficaces. Ils ont été modernisés.
La simplification basée sur les faits (Evidence based practice) de ces deux techniques est adaptée tant à leur utilisation en pratique de ville mais aussi institutionnelle.
Le cancer du sein concerne chaque année près de 60.000 nouvelles patientes. Premier cancer féminin, il est un réel problème de santé publique.
Dans le parcours de soins des patientes les kinésithérapeutes sont en première ligne des soins post opératoires. Pour prodiguer des soins de qualité, il faut connaitre leur parcours de soins préalable. Ainsi, les kinésithérapeutes doivent connaitre le mode d’évolution des cancers du sein, le rôle essentiel du dépistage par mammographie et participer à en augmenter le nombre en sensibilisant toutes les patientes de leur cabinet ou service. Ils doivent connaitre les différentes interventions conservatrices ou radicales et la chirurgie axillaire pour en appréhender les séquelles éventuelles et les débusquer précocement. Les traitements radiothérapiques et médicaux doivent être connus pour distinguer les risques de leurs différents effets secondaires pour lesquels les kinésithérapeutes peuvent intervenir.
Enfin le rôle de l’activité physique adaptée (APA) pour la qualité de vie et l’allongement de la vie des patientes est expliqué. Les kinésithérapeutes doivent avoir les arguments pour inciter légitimement cette activité physique adaptée
La fatigue est une des séquelles les plus fréquentes décrites par les patientes. Les kinésithérapeutes apprennent à la reconnaitre et à la respecter pour adapter leurs séances de rééducation.
Cette formation concernant la période post opératoire a pour but d’améliorer les pratiques kinésithérapiques, de diminuer les séquelles et souffrances liées au cancer et à ces traitements, d’améliorer la qualité de vie des patientes après cancer du sein. La prise en charge des séquelles orthopédiques et vasculaires participe à cette amélioration L’éducation à l’apprentissage des auto soins intègre les patientes dans leur prévention. Les limitations de l’épaule concernent 40% d’entre elles et le lymphœdème 5 à 20%.
Une prise en charge post opératoire spécifique basées sur les preuves (Evidence based practice EBP) permet de limiter ces séquelles et de traiter celles apparaissant plus tard.
Les kinésithérapeutes en décrivant leurs séquelles possibles permettent aux patientes dans leur parcours d’en repérer l’apparition. Ils leur apprennent à endiguer précocement leur évolution (prévention).
Pour aborder la prévention du lymphœdème avec leurs patientes, il est nécessaire que les kinésithérapeutes connaissent et partagent leur savoir des facteurs de risques. Ceux-là sont bien établis dans les dernières méta analyses. Ils dépendent de la chirurgie initiale. Il en découle un discours distinct et personnalisé selon les patientes. Des attitudes positives ou des conduites d’évitement sont apprises.
Parmi les 60.000 patientes traitées pour un cancer du sein, 12.000 auront une ablation du sein (mastectomie). Leur reconstruction nécessite que les kinésithérapeutes soient familiarisés avec les différentes techniques possibles et par là optent pour une rééducation spécialisée à réaliser selon le protocole leur chirurgien.
On insistera dans cette formation sur le respect de la personne. La réalisation des séances de rééducation s’appuie sur les recommandations des sociétés savantes kinésithérapiques et médico-chirurgicales et la HAS. Pour des questions humaines et d’éthique une adaptation est faite selon les capacités physiques et psychique des patientes.
Cette formation s’adresse autant aux kinésithérapeutes libéraux qu’à ceux travaillant en hospitalier ou institution.