Les pathologies de la main et du poignet sont invalidantes ; elles génèrent des arrêts d’activité professionnelle longs, avec parfois une incapacité fonctionnelle importante ou permanente faisant perdre au patient son autonomie.
Ce sont des atteintes rhumatismales, neurologiques, congénitales, des troubles musculosquelettiques et des traumatismes (plus de 1 900 000 d’accidents du membre supérieur par an).
La formation aux techniques de rééducation du membre supérieur, et en particulier de la main et du poignet, permet aux kinésithérapeutes de prendre en charge en ambulatoire ces pathologies. La mise en pratique des protocoles validés (EBP) et des nouvelles techniques mises au point par les équipes spécialisées (recommandation des pratiques professionnelles) permet aux rééducateurs d’être plus efficaces et aux patients de retrouver plus rapidement une autonomie et de reprendre leurs activités.
La prise en charge initiale de ces pathologies nombreuses se fait souvent par des équipes spécialisées pluridisciplinaires : urgentistes, chirurgiens, rééducateurs, orthésistes.
La demande est forte pour le suivi en ambulatoire de ces patients, quelques soit le lieu où ils résident, par des rééducateurs formés aux techniques agréées.
Après la formation sur la pratique du Massage Bien-Etre en tant que Masseur-Kinésithérapeute qui vous a permis d’ouvrir un nouveau champ à votre activité et une nouvelle patientèle, nous vous proposons de compléter votre pratique avec l’utilisation d’outils simples de massages combinés à des techniques classiques de massage bien être pour aller vers l’esthétique et le bien être de la future maman.
Les douleurs de l’appareil
musculo-squelettique sont les principales causes de consultation en
masso-kinésithérapie. Le rééducateur est souvent confronté à des difficultés
dans la prise en charge de ses patients dont certains évoluent vers la
chronicité. L'incidence de ces pathologies est fréquente et le premier enjeu
est de repérer, parmi les patients en soins de rééducation pour un syndrome
douloureux, ceux qui sont à risque de chronicisation ou ceux qui sont déjà dans
un contexte de douleurs chronique. Pour exemple, selon certains auteurs, 90% de
la population aura au moins une fois dans sa vie un épisode de lombalgie. En
fonction des traitements, 9 épisodes sur 10 régressent en 6 semaines mais 8 à
10% passent à la chronicité. Ce risque de chronicisation doit être repéré et
ces patients douloureux doivent être évalués de manière précoce par le
kinésithérapeute. On retrouve ce constat et ces mêmes priorités dans le cadre
du syndrome fémoro-patellaire où 20 à 25% de la population est atteinte de
cette pathologie et 70 à 90% des patients évoluent vers la chronicisation des
symptômes. Ces chiffres sont transposables aux autres pathologies douloureuses
de l'appareil locomoteur (épaules, chevilles, rachis cervical...). Si le taux
d’échecs est aussi important, c’est probablement que la prise en charge de la
structure douloureuse n’est plus suffisante et qu’il faut considérer la douleur
de manière différente. Pour cela, le kinésithérapeute doit faire évoluer sa
pratique avec une prise en charge pluri-professionnelle, basée sur le repérage
des patients douloureux chroniques ou à risque de chronicisation, sur
l’évaluation de ces patients selon une approche bio-psycho-sociale et proposer
des techniques rééducatives adaptées au patient selon les capacités
intrinsèques du sujet et ses centres d’intérêt. Dans cette approche globale
basée sur l’éducation à la douleur et les exercices physiques, l’évaluation
fonctionnelle reste fondamentale et doit intégrer le caractère clinique et
postural pour améliorer les bons résultats.
L’augmentation du volume de patients concernés par les pathologies chroniques d’insuffisances respiratoires, et notamment les BPCO pèse largement sur le système de santé.
L’accompagnement et la conservation des capacités fonctionnelles de ces pathologies chroniques est un enjeu de santé publique ; les récentes recommandations de la HAS montrent la nécessité d’une actualisation des pratiques professionnelles. Les techniques recommandées pour la prise en charge des patients atteints de BPCO doivent être actualisées et une maitrise des outils de surveillance est nécessaire sur la partie « réhabilitation ».
Par ailleurs, les échanges inter professionnels doivent être facilités par une bonne connaissance des « parcours de soins », et une place importante doit être donnée lors des prises en charge au préventif et à l’éducatif.